Peintre | Sculpteur | Plasticien

ARMAN

Armand Pierre Fernandez, dit Arman, est né en 1928 dans le sud de la France et mort en 2008 à New York. Très tôt, il se familiarise avec le magasin d’antiquités de son père et commence à peindre divers objets à l’âge de 10 ans.

Arman se forme d’abord aux Arts Décoratifs de Nice, puis à l’école du Louvre, à Paris, où il noue une profonde amitié avec Yves Klein. Avec d'autres, ils cofondent le mouvement des Nouveaux Réalistes, qui s'oppose à l'art abstrait.

Il passe beaucoup de temps à New York, où il apprend à utiliser le plexiglas et le polyester. Il présente ses séries « d’accumulations » des objets et renchérit avec ses « combustions ». Le succès d'Arman grandit dans les années 1980-1990 et il multiplie les techniques de production de ses œuvres.

Il se met à élaborer des œuvres monumentales telles les sculptures qui ornent le Lincoln Center à New York et l’Elysée.

Co-fondateur

Les Nouveaux Réalistes

Plutôt que de reproduire les formes héritées du passé, ils s'intéressent à la "nouvelle réalité" qu'ils voient autour d'eux : les objets manufacturés, la télévision et les images publicitaires qu'ils accommodent chacun à leur façon :
Arman accumule des objets de toutes sortes, César comprime des voitures, Yves Klein repeint le monde en bleu, Jean Tinguely invente des machines folles, Raymond Nains et Jacques Villeglé décollent des affiches lacérées,...

Ils prouvent que la création contemporaine s’épanouit singulièrement lorsqu’elle sait épouser les grands problèmes de notre société : le devenir des villes, la démesure de la communication et le sens des nouvelles technologies.

"J'affirme que l'expression des détritus, des objets, possède sa valeur en soi, directement, sans volonté d'agencement esthétique les oblitérant et les rendant pareils aux couleurs d'une palette. En outre, j'introduis le sens du geste global sans rémission ni remords."

Arman

Années 1960

Les Colères

En 1961, Arman entame la série des « Colères » : destructions d'objets recollés sur piédestal ou sur supports muraux. Dans les « Combustions », ces mêmes objets sont brûlés.

Briser, couper, brûler, trois gestes qu’il expérimente pour dématérialiser la forme réelle, le contour, la limitation de l’espace extérieur et intérieur.
En brisant, coupant, brûlant Arman donne de la liberté à l’objet, celle dont il est privé. Il en bouscule la forme prédéfinie pour lui offrir une possibilité nouvelle.

Collection Galerie Montmartre

Le Dos de Valentine

La production des années 1990 atteste la forte sensibilité d'Arman à la thématique féminine et ses attributs, à la fois formels ou symboliques.
Particulièrement, le principe de la « Combustion » sera appliqué à de très nombreux instruments aux « lignes féminines » et dont les titres semblent traduire une volonté de personnification de ces formes instrumentales fortuitement anthropomorphes.

C'est le cas du Dos de Valentine, réalisé en 1997 à partir d'une coupe de table d’harmonie de violon en bois et d'une coupe de table d’harmonie et de manche de violon en bronze patiné doré, inclus dans de la résine polyester sur une base en plexiglas.

Nos œuvres

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