Aleksandra Piasecka est une architecte et sculptrice établie à Varsovie.
Après avoir étudié et pratiqué la sculpture durant cinq ans, elle se tourne vers l’architecture. Grâce à ses premières expériences dans des cabinets de renom à Paris, elle réalise l’ensemble résidentiel « Jardin des arts » à Hyères, sur la Côte d’Azur. Elle y signe notamment sa première sculpture monumentale : Ray of Light, qui orne désormais de manière permanente la résidence.
Le « rayon de lumière » ne se limite pas à évoquer les plaisirs du soleil azuréen, il symbolise également la plénitude retrouvée dans l’accomplissement de son œuvre. Ce projet a joué un rôle essentiel dans son retour à la sculpture.
Depuis lors, Aleksandra Piasecka s’est engagée pleinement en tant qu’artiste, travaillant seule dans son studio de Varsovie.
Aleksandra Piasecka, une recherche de la féminité
L’œuvre d’Aleksandra Piasecka est une recherche de la beauté dans l’expression de l’identité d’une femme moderne.
Le point de départ est un portrait ou une figure. L’auteur rompt avec la manière classique du portrait en développant le solide du portrait en une forme abstraite.
Travaillant de manière dynamique avec l’argile, elle rejette la représentation conventionnelle de la figure au profit d’une expérimentation spontanée. Les nouvelles formes qui en résultent font oublier au spectateur la perception stéréotypée, souvent objectivante, de la beauté féminine. L’artiste concentre ainsi l’attention sur la recherche de significations cachées.
Elles invitent le spectateur à découvrir le phénomène de la féminité.
Matières à expression
À travers la sculpture, elle exprime librement ses émotions, les façonnant aussi bien en bronze, poudre de marbre, résines, ou terre cuite. Sa maîtrise technique lui permet de jouer avec les textures et les propriétés des matériaux, créant un rendu d’une vivacité saisissante.
Les quatre visages sculptés qui ont conquis la galerie incarnent à la fois la précision du geste artistique et la liberté qu’elle a trouvée dans son travail. Deux sont réalisés en bronze, où la finesse de l’exécution confère au matériau une aura presque sauvage, tout en préservant l’expression originelle d’une élégance éthérée.
Les deux autres visages en marbre, que l’on pourrait croire lisses, débordent de vie. Leur regard est apaisé, mais leurs pensées semblent tour à tour énigmatiques et tourmentées.